Question de Cindy
Bonjour,
Si la puissance qui a ressuscité Jésus d’entre les morts est en moi, cela veut -il dire que je peux ressusciter les morts ? Et que mon corps ne sera plus malade puisque la guérison vit en moi ?
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Question de Cindy
Bonjour,
Si la puissance qui a ressuscité Jésus d’entre les morts est en moi, cela veut -il dire que je peux ressusciter les morts ? Et que mon corps ne sera plus malade puisque la guérison vit en moi ?
5 réponses sur « La puissance de Dieu en nous »
Bonjour Cindy,
La réponse à ta question est complexe, car elle fait appel à de nombreuses notions, parmi lesquelles :
– La puissance de Dieu
– Jésus
– Le Saint Esprit
– Etre disciple de Jésus
– Servir Dieu
– La maladie
A ces thèmes, s’ajoutent 2 proratas de départ :
– Etre chrétien
– Suivre Jésus
La réponse à ta question risque d’être très, très longue…je la ferai donc en plusieurs posts. Je dois dire aussi que je suis dyslexique, et que si parfois un verset en référence ne correspond pas au thème, c’est parce que j’ai interverti les nombres, même si j’essaye d’être rigoureuse sur ce point.
Si vous avez un problème de ce type avec un verset, dîtes le moi, je donnerai la bonne référence.
Etre chrétien :
Je l’expliquais dans une autre réponse
Jean 3.16 dit « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle »
Un chrétien est celui qui accepte de se reconnaitre pécheur, et croit en Jésus comme son sauveur. Il peut l’accepter et ne pas le suivre, il sera sauvé, il peut l’accepter et le suivre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, il sera sauvé. (1 Corinthiens 3-15)
Suivre Jésus :
Recevoir le Salut par le sacrifice de Jésus à la croix est une chose, le suivre, c’est-à-dire vivre en mettant en pratique ses enseignements, dans le but d’acquérir un peu de sa nature, afin de servir Dieu est tout à fait différent.
Celui qui a accepté Jésus comme son sauveur et s’arrête là, ne pourra ni ressusciter les morts ni guérir qui que ce soit, y compris soi-même.
La puissance de Dieu :
Elle est incommensurable! A un point tel que nous ne pouvons la concevoir, ni voir Dieu.
Moïse l’a demandé. Que lui Répond l’Eternel ?
Genèse 30. 20-23 : « Il ajouta: « Tu ne saurais voir ma face; car nul homme ne peut me voir et vivre. » Le Seigneur ajouta: « Il est une place près de moi: tu te tiendras sur le rocher; puis, quand passera ma gloire, je te cacherai dans la cavité du roc et je t’abriterai de ma main jusqu’à ce que je sois passé. Alors je retirerai ma main et tu me verras par derrière; mais ma face ne peut être vue. »
Cette puissance n’est pas en nous, parce que si nous ne pouvons même pas la voir, alors comment pourrions-nous la supporter à l’intérieur de nous, sans être détruit ?
Jésus :
C’est le miracle de Dieu. C’est Dieu qui se fait homme parmi nous. Dieu est un, ce que j’ai aussi expliqué dans une autre réponse : Deutéronome. 6 : 4, Jean. 1. 1 et 1. 14 ; Esaïe.2 : 3 fin du verset. Jésus est Dieu.
Jésus, vient parmi nous avec plusieurs objectifs.
Il paye sur la croix à notre place, la condamnation de nos péchés : Romains 5. 18-19.
Il porte nos maladies et nos infirmités : Matthieu 8.17, Esaïe 53.4-5
Il est venu nous enseigner la nouvelle alliance avec Dieu : Matthieu 5.
Il est venu nous enseigner comment être fils de Dieu : Matthieu 6, 7.
Il nous indique notre mission sur terre : Matthieu 28. 18-20 ; Jean 17. 18.
Il nous donne un nouveau commandement : Jean 13.34 « Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » A noter que pour mettre en pratique ce commandement il faut connaître l’amour de Jésus, pour nous, donc avoir une relation personnelle avec Jésus. Ce nouveau commandement sera la marque du disciple de Jésus : Jean 13. 35
Il nous envoie une puissance pour nous conduire, et nous enseigner : Le Saint Esprit.
Le Saint Esprit :
Jésus quand il quitte ce monde ne nous abandonne pas. Il nous donne un nouveau compagnon de route, qui est le Saint Esprit : Jean.14 : 16-18. Pour comprendre le sens de ce passage il faut commencer par le verset 18.
Il est après la venue de Jésus, celui qui nous accompagnera, qui continuera de nous enseigner : Jean 16. 13-15.
L’esprit Saint est avec nous comme Jésus était avec les disciples. L’Esprit Saint est Jésus en nous. L’Esprit Saint est Jésus, comme Jésus est Dieu, Jean 15.26.
Il est celui qui nous enseignera comme Jésus enseignait ses disciples : Jean 14.26
Il nous conduira dans la vérité (Jésus est la vérité) Jean 16.13
Il est celui qui mettra dans notre bouche les paroles que nous devons dire face aux accusateurs : Matthieu 10. 19-20
Parce qu’il viendra non seulement pour nous, mais aussi pour convaincre le monde de péché et de justice : Jean 16.8-11
Et c’est par Lui, que les hommes seront touchés, et c’est Lui qui fera grandir l’église : Actes 2. 37-47.
Aujourd’hui pour être disciple de Jésus, il faut avoir le Saint Esprit, car c’est lui qui nous enseigne comme Jésus à enseigner les premiers disciples, qui nous garde dans la vérité, qui nous dit ce que nous devons faire, qui nous permet de comprendre.
Etre disciples de Jésus :
Le disciple est un élève qui est appelé à devenir comme le maitre : Jean 14.12, pourquoi après le départ de Jésus? Parce que l’Esprit Saint, qui est Jésus en nous, viendra sur terre après qu’il soit monté au ciel.
Le Saint Esprit est donné à ceux qui croient que Jésus les a sauvés, qui veulent le suivre, qui le demandent, et qui veulent servir Dieu. Jean 17. 15-23, en suivant l’exemple de Jésus.
Le Saint Esprit n’est pas là que pour notre communion avec Dieu, il est là pour nous permettre d’être capable de servir les desseins de Dieu. Comme Jésus est venu sur terre pour accomplir la volonté de Dieu, nous sommes là pour accomplir sa volonté.
Servir Dieu :
C’est donc un engagement qui va bien au-delà d’être simplement chrétien (accepter Jésus), au-delà d’être un élève qui apprend ce que dit la parole et l’applique sagement (suivre Jésus), c’est un disciple, quelqu’un qui veut suivre « une formation intensive » parce qu’il sait ce qu’il veut faire dans sa vie : servir Dieu comme Jésus l’a fait.
C’est donc quelqu’un qui va annoncer le Royaume comme Jésus l’a fait et demandé aux 12 de le faire : Matthieu 10. 5-10. Mais ce n’est pas si facile, car on constate en Matthieu 17. 14-17 que les disciples ne peuvent pas guérir un lunatique à cause de leur petite foi : Matthieu 17. 20. Et pourtant ces disciples sont formés directement par l’incarnation humaine de Dieu!
Cette capacité des disciples n’apparait qu’après la pentecôte, une fois que l’Esprit Saint est envoyé. C’est ce que Jésus leur avait demandé : Actes 1. 4-8. Ce n’est qu’après que l’on assiste à des guérisons, car celles-ci se font par la puissance du nom de Jésus.
Ce qui est donné aux disciples à la pentecôte avec le Saint Esprit, n’est pas la puissance de guérison, c’est la puissance de la foi en Jésus et dans les promesses de l’Eternel, qui fait que ce qui est déjà réalisé dans les cieux, se réalise sur terre! C’est cette même foi qui permet aux disciples et à Paul de ne pas avoir peur et d’annoncer avec assurance la parole de Dieu!
Et c’est dans ce cadre, l’annonce de l’évangile que les guérisons se produisent, en témoignage de la puissance de Dieu ! Marc 16. 15-18 : « EN MON NOM »
Si je dis à un ami va voir cette personne en mon nom, ce n’est plus mon ami qui est devant cette personne, c’est moi représentée par un messager! Il en est de même avec Jésus.
Je vais utiliser une image pour essayer de mieux définir ce qu’est un serviteur de Dieu, rempli de l’Esprit Saint et qui agit dans le nom de jésus.
J’aime beaucoup le mot « miséricordieux ». Si on prend le temps, on se rend compte qu’il est formé de trois mots : misère, corde, dieu. C’est pour moi l’image du serviteur de Dieu :
Nous sommes une corde entre la misère et dieu. Un simple lien, sans puissance. Mais quand l’Esprit Saint nous remplit, alors nous devenons un canal qui permet à Dieu d’agir sur la misère dans ce monde. Mais nous ne sommes toujours qu’un canal, la puissance n’est pas en nous, elle passe par nous.
Et là tu pourras comprendre que OUI, tu peux ressusciter les morts ET guérir les malades SI, au bout du long processus que je viens de présenter, tu es serviteur de DIEU, que tu es rempli de l’ESPRIT SAINT et que tu agis AU NOM DE JESUS. Si tu as compris que tu n’es rien, que tu n’as aucune puissance, que le vieil homme est mort à la croix, ce qui a permis A Christ de vivre en toi par son Esprit Saint, pour servir Dieu.
C’est ce que dit Paul en Galates 2.20 : «J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. » Son corps est toujours de chair mais son esprit est l’Esprit de Dieu, ce qui explique la puissance de Paul dans ce monde. Paul est mort à lui-même, il a laissé toute la place à Christ.
Tu vois les choses ne sont pas aussi simples.
Dernier point la maladie :
Oui nous pouvons guérir les malades, si notre foi est assez puissante pour permettre à la puissance de Dieu de se manifester dans ce monde : Marc 9.23
Cela ne veut pas dire que nous ne serons plus malades. S’il y a guérison, il y a maladie…
La puissance de guérison n’est pas en nous, elle passe par nous. Nous sommes donc comme tout humain sujet à être malade, mais nous avons un médecin de plus que les autres….
La maladie peut venir de notre comportement. Respectons-nous notre corps ? Notre esprit ? Dieu ? 1 Corinthiens.6 : 9-19
Elle peut venir de ce que nous mangeons. Bénissons-nous notre nourriture ? Rendons-nous grâce à Dieu pour la nourriture qu’il nous donne ? Colossiens 3.17, Actes. 27 : 35
Elle peut aussi servir les desseins de Dieu : Jean. 9 : 1-3. Notre attitude dans la maladie peut être un témoignage de Christ en nous, pour le corps médical, ou pour d’autres malades.
Elle permet de mieux entendre Dieu, car on est plus à son écoute quand on est malade. Quand tout va bien on se tourne peu vers Dieu, mais quand on souffre, que l’on a peur, que l’on a faim, là on court vers Dieu !
Elle peut nous amener à faire « un pas de foi ».
Et là je vais vous raconter un épisode de ma vie qui m’a permis de faire un pas de foi au travers de la maladie.
Dans un post précédent j’ai expliqué que mes débuts dans l’église, étaient en totale contradiction avec ce que je vivais quand je lisais la Bible. A cause de ce que les hommes disaient de la place de la femme dans le plan de Dieu.
J’en suis arrivée un jour à rejeter Dieu! « Puisque tu ne veux que des hommes, je ne vois pas ce que je fais avec toi!! T’as qu’à te débrouiller avec eux. » La réponse de Dieu ne s’est pas faite attendre. Dans les jours qui ont suivi, je suis tombée malade : une maladie rare, orpheline, aucun traitement, trois cas dans toute la région Midi-Pyrénées.
J’étais devenue photo sensible, c’est-à-dire allergique à la lumière! Dieu a le sens de l’humour…
Ma peau était comme celle d’un brulé, avec des crevasses de plusieurs millimètres. Il me fallait continuer à vivre normalement pour ma famille, je n’en pouvais plus. La seule chose qui me soulageait était de me plonger dans l’eau.
Environ 5/6 mois plus tard, une nuit alors que je prenais un bain, j’ai craqué et j’ai dit à Dieu : « Ok Seigneur, si cette maladie te sert, je l’accepte, mais donne-moi la force de la supporter »
Une semaine plus tard j’étais hospitalisée à Toulouse, dans un tel état que même les infirmières n’osaient pas me toucher, en quelques jours, j’étais guérie, ma peau s’est reconstituée, sans une cicatrice! Sur les trois cas, j’ai été la seule à être guérie, sans aucun traitement! Il n’en existait pas!
Cette maladie à servie les desseins de Dieu pour ma vie.
Au travers de cette épreuve, Dieu m’a appris la soumission, non pas aux hommes mais à Lui, et l’humilité.
Je ne conteste plus avec Dieu, je reconnais sa toute-puissance sur ma vie, et je l’accepte, même si je ne comprends pas.
Sans cette maladie, je ne serai pas celle que je suis aujourd’hui…